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    Tous les facteurs de la Bérézina étaient connus et exprimés avant l’échéance. Présenter ces facteurs comme des excuses constitue une supercherie. Nous connaissions les éléments du piège, et nous devions les déjouer par une stratégie en intelligence avec cette réalité. C’est ce que nous avions élaboré lors de notre Congrès. En renonçant à garder pied dans la réalité, nous avons condamné le Pcf à crever.

    Le prix des derniers choix de notre parti est terrible pour notre peuple. Nous avons brisé le rassemblement, et le rapport de force, qui avait permis de tenir en échec le projet de Constitution Européenne. Son retour est aujourd’hui annoncé. Nous avons démoli le rassemblement autour de la défense du Service Public…

    2%, et même moins, cela a un sens. Le sens d’un Parti frappé d’inutilité. Le sens d’un Parti marqué du sceau de la malhonnêteté et de l’intérêt de chapelle. Les choix opérés ont coupé court au courant de sympathie, au courant d’adhésion, fraîchement reconquis.

    Dans ce contexte désastreux, se pose la question de l’avenir du communisme et de son engagement politique. J’ai la conviction de l’incapacité du Parti à créer sa survie. Je n’attends rien d’un Congrès de guerres intestines nombriliques. L’avenir, la renaissance, ne peut émerger que de l’engagement sans attendre de tous les communistes dans la reprise du rassemblement anti libéral. Notre avenir est dans notre utilité partagée, pour tous.

    En 2 mots, je veux souligner les capacités du moment à se positionner au centre d’un rassemblement anti Sarkosy. Mon expérience du jour m’a montré l’énorme potentiel de cet axe négligé par le PS et attendu par une part importante de la population.

    Serge Grossvak nov 2007

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